L'Arrivée [Libre !]

[Dsl du titre, j'ai pas eu beaucoup d'inspiration ^^]

Après avoir accostée sur le continent, une jeune fille, orpheline par la Guerre, arriva, après avoir cheminée par mont et vallée devant une forêt. N'hésitant pas une seconde, elle passa devant le premier arbre. Puis, par simple prudence, dégaina son épée, pouvant ainsi se protéger d'une attaque. Elle continua d'avancer, laissant de temps en temps une marque dans un arbre. Elle arriva dans une clairière. Elle s'assit, et, sortit un repas de son sac, qu'elle gardait en bandoulière. Elle le mangea lentement, assise sur un rocher. Elle aurait besoin de force, et il était près de midi. Soudain, elle entendit des pas. Elle prit son épée et se leva.

Angie continuait son voyage, commencé après la mort de sa mère, toujours à la recherche de l'assassin de son père. Puis, elle se retrouva à l'entrée d'une forêt. Par prudence, car on ne sait jamais ce qu'il peut y avoir à l'ombre des arbres, elle sortit l'une de ses épées, celle qui lui provenait de son père. Soudain, elle aperçut de loin une clairière. Toujours sur ses gardes, elle avança doucement, jusqu'à ce qu'elle vit que quelqu'un y était déjà. Elle fit encore quelques pas de plus pour découvrir le visage de la personne, au risque que celle-ci puisse voir le sien. C'était une jeune fille, d'environ le même âge qu'elle. Elle avait dégainé une épée. Toutes deux n'ont aucune raison apparente de se battre, mais Angelina garde quand même son arme à la main, pour plus de sûreté. Un peu timide, elle n'a plus l'habitude de parler aux autres et ne sait quoi faire. Elle préfère donc attendre que l'inconnue prenne la parole.

[Dsl de ne répondre que maintenant]
Arya se retourna, et vit une jeune femme. Elle devait avoir son âge, mais, Arya ne baissa pas son épée. Elle fit trois pas, sans lâcher du regard la jeune femme.
- Sors de ta cachette, je t'ai vue. Mais dis moi, qui es-tu et que fais-tu ici ?

Arya préféra attendre avant de se présenter, on ne sais jamais. Elle continua de la fixer intensément. Si la jeune femme ne répondait pas, et même si elle répondait, elle sonderais son esprit. On n'est jamais trop prudent après tout.

Angie ne bougeait pas, alors que la jeune femme s'approcha et prit la parole :

- Sors de ta cachette, je t'ai vue. Mais dis moi, qui es-tu et que fais-tu ici ?

Angie comprenait sa méfiance, aussi elle s'avança pour se rendre complètement visible, tout en gardant une certaine distance avec l'inconnue malgré tout. Comme c'est elle qui dérange, il est normal qu'elle se présente :

"Mon nom est Angelina, mais on m'appelle Angie. Je suis une voyageuse et comme je voulais me reposer un peu, lorsque j'ai vu cette clairière je me suis avancée. Mais je n'avais pas vu qu'il y avait déjà quelqu'un."

Arya écouta la jeune fille. Peut-être disait-elle vrai. Sa voie était remplie d'innocence. Arya sonda tout de même son esprit. Il était beaucoup trop facile à sonder. Angelina devrais se méfier.
- Tu devrais faire attention. Ton esprit est très facile à sonder, et quelqu'un de mal attentionné pourrait se servir de toi. Je m'appelle Arya, Arya Hodie. Tu sais, cette forêt est remplie de monstres et si tu ne te méfie pas tu risque de leurs servir de repas. Tu peux venir si tu veux. J'ai déjà pris mon repas.
Arya abaissa son arme et retourna s'asseoir près de l'arbre. Elle avait raison d'être méfiante. Cette forêt était pleine de danger et d'êtres maléfiques. Aucune méfiance et elle courrait à sa perte.

Angie rangea son arme. Après avoir écouté Arya, elle lui répondit, mais pas de vive voix, par télépathie :

"Je te remercie de m'avertir, mais ne t'inquiète pas pour moi. Je sais très bien contrôler mon esprit, cependant je voulais te laisser voir par toi-même que je disais la vérité."

Pendant quelle "parlait", elle s'avançait pour ensuite s'asseoir auprès d'Arya. Elle sortit une pomme de son sac et la croqua. Puis, elle reprit, toujours par télépathie, ce qui est bien pratique lorsque l'on mange en même temps :

"Ne te fais pas de soucis, je ne lirai pas dans tes pensées, sauf si tu as la flemme de parler. Et sinon, qu'est-ce-qui t'amènes dans cette forêt ?"